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AUX QUATRE SAISONS DE LA VIE...

                                                                                                  L' ENFANCE









 

 

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Si l’enfance rime souvent avec innocence, elle n’en est pas moins parfois porteuse d’une multitude de tracas pouvant aller jusqu’au vécu d’un traumatisme impactant profondément le développement d’un enfant, s’il n’est pas entendu dans sa souffrance.

Certains signaux d’alarme tels que l’hyperactivité, les troubles de l’apprentissage, les phobies scolaires, les séparations déchirantes, de l’agitation, de l’énurésie, de l’opposition face à l’autorité ou encore l’intolérance à la frustration, peuvent être repérés par les parents, le professeur des écoles, un animateur, un grand-parent, etc., témoignant ainsi de difficultés présentes chez l’enfant et/ou au sein de la famille ; comme lors d'un divorce, par exemple.

D’autres formes de mal-être existent également et peuvent être plus difficiles à entendre. Un enfant victime de maltraitance physique, d’abus sexuels, d’abandon ou de négligence peut s’évader dans les apprentissages comme se replier dans un certain mutisme, ou s'auto-réconforter par des pleurs silencieux.

Dans ce contexte, utiliser le dessin comme support d’aide à la parole avec les enfants peut apparaître bénéfique au cours de la psychothérapie. En effet, grâce au dessin qu’il va produire pendant une séance et au récit qui en découlera, l’enfant sera soutenu dans la verbalisation et la compréhension des évènements qui le tracassent dans son environnement quotidien. De plus, ce médium allie le jeu au rêve, en représentant des désirs conscients et inconscients que l’enfant signifierait par son trait de crayon et que l’on interprètera avec lui. Bien d’autres thématiques telles que la connaissance de son corps, son rapport à l’espace, à l’affectivité, sa place dans la famille, les peurs infantiles, les cauchemars, etc., peuvent aussi être explorés sur le papier.

Ainsi, parallèlement aux difficultés soulevées en thérapie avec l’enfant, les parents seront invités en séance lors de moments charnières du travail psychothérapique. Effectivement, l’enfant de par son immaturité affective, psychique, physique et intellectuelle est dépendant du soutien parental pour dépasser les conflits psychiques qui le fragilisent.

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L'ADOLESCENCE

L'adolescence, est une période très importante du développement humain reliant l’enfance à l’âge adulte, et au cours de laquelle s’articule un processus de maturation physique, cognitive, sociale et psychique.

En tant que processus physique, la puberté initie les changements corporels propices à la vie sexuelle génitale. Conjointement à ces transformations corporelles, régulièrement source d’angoisse multiple et de difficultés narcissiques, certains conflits inconscients et processus psychiques de l'enfance se réactualisent à l’adolescence et favorisent l’expression de conduites pathologiques telles que les troubles du comportement alimentaire de symptomatologie anorexique, boulimique, hyperphagique, dysmorphophobique ou orthorexique. De plus, les prises de risque lors de pratiques ordaliques (sport extrême, toxicomanie, etc.,) attestent de la recherche, du dépassement et de l’ancrage de la limite, typique de l’adolescence. Ces conduites de mise en danger illustrent l’un des enjeux majeurs du processus d’adolescence qui est l’autonomisation du sujet. En effet, l’adolescent peut se créer des formes de dépendances (alimentaires et aux toxiques) pour se détacher, ici bruyamment, de sa dépendance affective, matérielle et intellectuelle à ses premiers objets d’attachement que sont ses parents. Classiquement, cette prise d’indépendance est soutenue par le travail de séparation/individuation.

L’adolescent commence à s’éloigner du foyer familial et à investir l’espace social : le groupe amical, les loisirs, les voyages, sont donc au centre de ses expérimentations.  

L’adolescent alors en quête de liberté, chatouille, questionne ou rejette certaines lignes éducatives reçues en défiant l’autorité parentale, en provoquant les divers adultes chargés de son éducation, afin de tester leur cohérence, valeurs morales et notamment leur présence. Il s'assure ainsi de leur amour continu et ce, malgré les moments de rébellion, d'excentricité, ou de comportements dits déviants. Ce faisant, l’adolescent chemine - non sans ambivalence et débordements émotionnels (vécu d’intrusion ou d’abandon) - vers une distance physique et psychique adéquate des imagos parentaux, permettant l’affirmation et le respect de son individualité.  

 

Puis, selon les auteurs, l’adulescence apparaitrait comme un étirement de cette période d’adolescence, de part le rallongement des études secondaires, la durée d’embauche pour un premier emploi ; nécessitant pour ce faire une certaine dépendance matérielle et affective aux figures parentales. Les prises de responsabilité pour son chemin de vie (orientation professionnelle, sexuelle, mode de vie, etc.) tendraient dès lors à maintenir ouverte la question identitaire et le processus de subjectivation ; comme si les adulescents, mal assurés quant à leur confrontation à l'épreuve du réel, n’avaient pas tout à fait fini de grandir… 

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L'ÊTRE ADULTE

Ce pourrait être la période de tous les âges ... Devenu jeune adulte, le sujet prendra les décisions au service de sa réalisation professionnelle, personnelle, sentimentale et amicale. Se pose, entre autres, la question de fonder une famille, de vivre en couple et de donner un sens à sa vie. Ces questions existentielles sont régulièrement amenées en séance de psychothérapie psychanalytique. 

 

LE VIEILLISSEMENT

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Si le travail de séparation est actif tout au long de notre existence, au travers des deuils que nous intégrons tels que celui de l'enfant que l'on a été, des ruptures sentimentales, des proches décédés, ou encore d'un idéal, d'un pays dans lequel nous avons vécu ; faire le deuil de la personne que nous sommes peut être synonyme de difficultés. Questionner sa propre finitude, son rapport à la maladie, à la solitude et à la perte d'autonomie atteste des problématiques rencontrées avec l'avancement en âge. Le travail du trépas, souvent complexe voire tabou, fragilise les personnes âgées dont le risque suicidaire est élevé en fin de vie. 

 

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