LE MONDE PSY

UNE PSYCHOLOGIE OU DES PSYCHOLOGIES ?

S'il est communément admis que la psychologie est la science de l'esprit, plusieurs domaines de la psychologie, courants théoriques, méthodes, techniques et professionnels du psychisme existent, rendant ainsi parfois complexe le choix de son thérapeute. La sommaire description de ces principales notions se propose donc de vous apporter quelques précisions. 

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La psychologie

Comme évoqué ci-dessus, la psychologie est une science humaine centrée sur l'étude des processus et phénomènes psychiques (nos pensées, nos rêves) mais aussi celle des comportements, idées, sentiments de l'humain, individuellement ou en groupe.

Les psychologies

En fonction de son objet d'étude (le soin psychique, les faits psychiques, les comportements, les processus mentaux, etc.), différentes méthodes (clinique ou expérimentale) et techniques (l'observation, l'entretien, les tests) s'inscrivent parmi les grands domaines de la psychologie. Principalement, il existe la psychologie clinique, la psychologie du développement, la psychologie sociale, la neuropsychologie, la psychologie comportementale, la psychologie du travail. Cette multitude de psychologies entraîne également une diversité de professionnels. 

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QUEL PROFESSIONNEL CHOISIR ?

Les professionnels du psychisme

Dans un cadre thérapeutique, on peut être amené au cours de sa vie à rencontrer un psychologue, un psychothérapeute, un psychanalyste ou encore un psychiatre. 

Le psychologue

Diplômé d'un Master 2 à l'issu d'une formation universitaire de niveau bac + 5, il peut intervenir dans une grande palette de secteurs professionnels en fonction de sa sensibilité à la condition humaine, de son éthique et de ses appartenances théorico-cliniques.

Le psychologue peut exercer dans le milieu psychiatrique, médical, médico-social, scolaire, juridique, éducatif, sportif, commercial, associatif, etc.

Le psychothérapeute

Le titre de psychothérapeute, récemment réglementé par la loi (2010), assoit une certaine rigueur dans la profession et protège ainsi les patients en leur assurant une capacité de soins de la part du professionnel. Le psychologue, en particulier le psychologue clinicien, peut demander puis obtenir le titre de psychothérapeute. Aussi, des formations complémentaires intégrant une médiation (modelage, corps, écriture, théâtre, etc.) permet au psychologue clinicien d'utiliser ces outils au sein d'une psychothérapie.

Le psychanalyste

Devenir psychanalyste est une démarche singulière pouvant parfois être étonnante et atypique. Néanmoins, s'il n'existe pas de diplôme de psychanalyste, celui-ci s'est enrichi de formations théoriques et a lui-même entrepris une psychanalyse. C'est au psychanalyste que revient l'autorisation de proposer à ses patients la poursuite du travail psychothérapeutique, initié en face en face sur le fauteuil, en s'allongeant sur le divan afin de davantage favoriser l'introspection. 

Le psychiatre

Ce professionnel, en tant que médecin, est habilité à prescrire des médicaments à ses patients. Le suivi médical et thérapeutique peut dans ces circonstances être remboursé par la sécurité sociale. Spécialisé en psychiatrie, il traite les graves maladies mentales. En outre, il peut proposer à ses patients une prise en charge thérapeutique, influencée par la psychanalyse ou par d'autres orientations psychothérapeutiques s'il s'y est formé. 

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ET LE PSYCHOLOGUE CLINICIEN, QUELLE(S) SPÉCIALITÉ(S) A-T-IL ?

Le psychologue clinicien, comme tous les psychologues, est soumis au Code de déontologie des psychologues dont l’action principale est la reconnaissance du respect de la personne dans sa dimension psychique comme un droit inaliénable. Le psychologue, en tant qu'acteur de soins, s’engage également à honorer le secret professionnel en ne divulguant pas les paroles confiées par ses patients (sauf sous certaines conditions très spécifiques).

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Dans le cadre de son exercice, il peut pratiquer en libéral et/ou en institution.

En effet, il peut travailler au sein de la fonction publique hospitalière c’est-à-dire dans les centres médico-psychologiques (CMP), à l’hôpital psychiatrique, dans de multiples services hospitaliers (pédiatrie, pédopsychiatrie, maternité, cancérologie, cellules d’urgence et de traumatismes, etc.), ou encore en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Au sein de la fonction territoriale, le psychologue clinicien peut par exemple exercer dans les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE), à la protection maternelle et infantile (PMI), dans une maison d’enfants à caractère social (MECS), au sein d’actions d’insertion ou de ressources humaines.

Dans le cadre d’une fonction d’État, le psychologue peut être fonctionnaire dans un service de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) à savoir, les unités éducatives de milieu ouvert, les foyers éducatifs, ou le milieu carcéral, par exemple.

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Si le psychologue clinicien a fortement besoin de son bagage théorique et de son expérience clinique pour comprendre ses patients, il s’appuie aussi sur son cheminement personnel ainsi que sur des qualités humaines nécessaires à sa profession telles que l’empathie, l’ouverture d’esprit, le respect de l’autre, la bienveillance.

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En outre, le psychologue clinicien, en fonction de ses intérêts théorico-cliniques, peut se diriger vers diverses formations dans l'optique de devenir psychanalyste. Il peut par ailleurs orienter sa carrière dans la recherche, l’enseignement, la formation, la supervision de professionnels, l’analyse des pratiques.

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Plus précisément, le psychologue clinicien se destine à accompagner les personnes en souffrance, en vous accueillant dans un espace d'écoute propice à la verbalisation de vos questionnements, difficultés, impasses transitoires afin de les surmonter.