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La thérapie psychanalytique s’évertue à donner la parole au sujet sollicitant l’écoute, particulière, du psychologue clinicien. Freud, qualifia d’ailleurs la psychanalyse de « talking cure », c'est-à-dire de cure par la parole. Ce traitement par la parole devient thérapeutique dès lors qu’il consiste pour le patient à se raconter et à y ressentir les effets de libération sur sa souffrance aussi bien psychique que corporelle. Michela Marzano précise que « mots et affections se croisent sans cesse : les mots qui disent les affections ; les affections qui font les mots ». Pourrions-nous alors tenter de prêter attention au langage corporel dont une quantité composite de signaux font de notre corps un messager précieux. Effectivement, on entend couramment dire que le corps ne ment pas. En ce sens, le corps héberge notre histoire et en laisse apercevoir par l’étendue de nos émotions la tentative d’un accès à la conscience. Alice Miller nous indique alors que le corps s’apparente « au gardien de notre vérité ». Envisager un signal corporel tel que le stress, l’angoisse, la dépression, la maladie, les troubles de l’alimentation, l'obésité, l’asthme, l'eczéma, l’impuissance, des douleurs chroniques, des formes d'algodystrophie ou encore certains cancers comme symptôme, sous-tend de le considérer en tant que porteur d’un message à déchiffrer par le travail de mise en mots.

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LA VOIX DU CORPS

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